Depuis, leurs progrès sont mesurables, visibles et suscitent des débats dans la communauté du yoga.
Cette décision, qui peut sembler anodine, questionne les routines établies et la manière dont certains exercices influencent réellement la progression. Derrière ce choix, se cache une réflexion sur l’efficacité et la pédagogie du yoga moderne.
Un mouvement absent, des résultats présents
Le professeur en question, installé à Lyon depuis plus de dix ans, n’a pas pris cette décision à la légère. Il a observé pendant plusieurs mois les évolutions de ses élèves, notant leurs difficultés récurrentes sur une posture précise, réputée exigeante pour les articulations et le bas du dos.
Selon ses propres relevés, le taux d’abandon en cours de cycle atteignait 28 % chez les débutants. Après avoir supprimé ce mouvement, il a constaté une progression plus régulière et un meilleur maintien de la pratique chez ses élèves. Les statistiques internes de son studio montrent désormais un taux de persévérance supérieur à 80 %.
« J’ai remarqué que cette posture, loin d’apporter des bénéfices, générait plus de frustration que de progrès. En la retirant, mes élèves se sont libérés d’un blocage et leur progression s’est accélérée », m’a expliqué le professeur.

Pourquoi ce mouvement posait problème
Le mouvement concerné est une variante avancée d’une flexion arrière, souvent présentée comme un passage obligé dans les cours. Pourtant, plusieurs études médicales récentes mettent en garde contre les contraintes excessives qu’elle impose sur les lombaires, surtout chez les pratiquants débutants.
Les kinésithérapeutes que j’ai interrogés soulignent que ce type de posture peut accentuer des déséquilibres musculaires et provoquer des microtraumatismes. En clair, elle ralentit plus qu’elle ne favorise la progression.
Les bénéfices constatés après la suppression
En retirant ce mouvement, le professeur a pu réorganiser ses séances autour de postures plus accessibles et mieux adaptées. Ses élèves décrivent un regain de motivation et une impression de fluidité dans leur pratique.
- Moins de douleurs articulaires signalées après les cours
- Un apprentissage plus rapide des enchaînements de base
- Un climat de confiance renforcé entre le professeur et ses élèves
- Une meilleure assiduité sur le long terme
Un choix qui divise la communauté
Cette décision ne fait pas l’unanimité. Certains enseignants estiment qu’en retirant cette posture, on prive les élèves d’un défi formateur. D’autres, au contraire, y voient une remise en question salutaire des dogmes du yoga occidentalisé, souvent trop centré sur la performance.
PostureJambe unique : l’exercice des coach qui redresse votre posture en 10 joursLe débat illustre un phénomène plus large : faut-il adapter les pratiques traditionnelles aux besoins réels des pratiquants, ou préserver coûte que coûte les séquences classiques ? La réponse n’est pas tranchée et chacun se positionne selon sa vision de la discipline.

Les chiffres qui interpellent
Avant la suppression | Après la suppression |
---|---|
28 % d’abandon en cours de cycle | 12 % d’abandon seulement |
62 % de progression régulière | 85 % de progression régulière |
Nombreux signalements de douleurs lombaires | Réduction significative des douleurs rapportées |
Vers une nouvelle approche pédagogique ?
Ce cas soulève une question de fond : faut-il continuer à enseigner des postures qui, bien qu’ancrées dans la tradition, freinent l’évolution des pratiquants ? Le choix de ce professeur montre qu’une pédagogie plus flexible peut produire des résultats tangibles.
À travers cette expérience, il rappelle que le yoga n’est pas un concours d’acrobaties mais un chemin d’équilibre. Et parfois, avancer plus vite nécessite simplement de savoir quoi laisser de côté.
Est-ce que les puristes du yoga ne vont pas crier au scandale ?
Franchement, ça fait sens. Moins de douleurs, plus de motivation.
J’ai mal au dos rien qu’en lisant l’article 😂
Je me dis que le yoga devrait s’adapter aux corps modernes, pas rester figé.
Très bon article, bien documenté, merci.
C’est drôle, moi c’est justement cette posture qui m’a fait progresser !
Je me demande si les élèves n’auront pas un manque à long terme.
Bravo à ce prof, il a osé aller à contre-courant 👍
Encore une mode passagère ? On verra dans 10 ans…
Je suis kiné, et je confirme que certaines flexions arrières sont très risquées.
Peut-être que les élèves progressent plus vite parce qu’ils souffrent moins, tout simplement.
Je trouve ça courageux de remettre en question les traditions.
Et si le problème venait plutôt de la manière dont la posture est enseignée ? 🤔
Les chiffres sont impressionnants quand même, surtout la baisse des douleurs.
Ça me donne envie de reprendre des cours. Merci !
J’ai abandonné le yoga à cause d’une posture trop dure, donc je comprends bien l’idée !
Intéressant, mais ça ressemble aussi à du marketing pour se démarquer…
Quelqu’un sait si d’autres écoles ont testé la même approche ?
On devrait en parler davantage dans les formations d’enseignants de yoga.
Je reste sceptique. Supprimer un mouvement, c’est un peu simpliste non ?
Est-ce que ce prof donne des cours en ligne ? Ça m’intéresse ! 🙂
Je pratique depuis 5 ans et je confirme que certaines postures sont inutiles et douloureuses.
Mais du coup, est-ce que ce n’est plus vraiment du yoga traditionnel ?
Merci pour cet article, ça fait réfléchir sur ma propre pratique.
Encore un prof qui croit réinventer le yoga… 🙄
Franchement, ça paraît logique. Pourquoi forcer sur une posture si elle fait plus de mal que de bien ?
Très intéressant, je me demande quel est exactement le mouvement supprimé ?