En cette fin septembre, lorsque les températures se font plus fraîches le matin et que l’odeur du feu de bois flotte à nouveau dans certaines rues, la question de l’achat de bois de chauffage refait surface. C’est dans ce contexte qu’un négociant local de la région Centre-Val de Loire, Patrick Reignier, recommande avec assurance d’« attendre octobre » pour commander. Un conseil destiné à ceux qui veulent, selon lui, « économiser entre 10 et 15 % » sur leur facture. Une promesse tentante, à première vue.
Un conseil contre-intuitif en apparence
J’ai rencontré Patrick Reignier sur son dépôt rural, entouré de stères bien empilés sous filet. Il ne mâche pas ses mots et soulève un point rarement évoqué : les retours de stock des distributeurs.
« Chaque année, entre fin septembre et mi-octobre, certains petits fournisseurs se retrouvent avec du bois à écouler plus vite que prévu. Ils bradent un peu pour éviter de le conserver tout l’hiver. C’est là que ça peut devenir intéressant pour les particuliers qui attendent le bon créneau. »
Reignier évoque une logique d’ajustement de l’offre plutôt qu’une réelle anticipation de la demande. Cette fenêtre pourtant étroite est-elle suffisante pour transformer l’attente en bon plan?
Des prix globalement à la hausse en automne
Un surcoût saisonnier bien établi
Si certains négociants locaux peuvent effectivement proposer des rabais temporaires en octobre, la photographie globale du marché montre une tendance différente. Les données récoltées auprès de la Fédération Française des Combustibles, Carburants et du Chauffage confirment une hausse saisonnière au fil de l’automne.
Le tableau ci-dessous synthétise les tarifs régionaux relevés en septembre 2025 :
| Région | Prix moyen du stère (€) |
|---|---|
| Bretagne | 117 |
| Provence-Alpes-Côte d’Azur | 110 |
| Île-de-France / Pays de la Loire | 109 |
| Nouvelle-Aquitaine | 104 |
| Occitanie | 103 |
| Normandie | 100 |
| Centre-Val de Loire / Auvergne-Rhône-Alpes | 97 |
| Hauts-de-France | 96 |
| Grand Est | 93 |
| Bourgogne Franche-Comté | 92 |
Ces prix montrent des écarts significatifs, mais surtout une structure à la hausse par rapport à des niveaux observés au printemps. En juillet, certaines régions affichaient encore des tarifs autour de 85 à 90 euros le stère.
Quand acheter pour vraiment économiser ?
Printemps, la fenêtre la plus favorable
Selon les données de l’association Valbiom et plusieurs plateformes de distribution, la période la plus propice à l’achat de bois reste logiquement le printemps. C’est à ce moment que la demande s’effondre, les stocks sont pleins, et les fournisseurs cherchent à faire tourner leurs entrepôts.
- Prix en avril : entre 85 et 95 € le stère
- Prix en septembre : entre 92 et 117 € selon les régions
- Prix estimé en décembre : autour de 120 €
Le décalage saisonnier est donc clair. En moyenne, l’attente jusqu’à l’automne engendre une hausse de 5 à 10 %, et non une baisse, comme certains l’espèrent. La raison ? Une demande qui grimpe mécaniquement avec la baisse des températures, tandis que les coûts d’exploitation (transport et énergie) pèsent toujours plus lourd sur les marges.
Le cas particulier d’octobre : opportunité ou risque ?
Alors faut-il suivre le conseil du négociant ? Pour ceux qui n’ont pas encore passé commande et qui disposent de quelques jours de marge avant le pic de froid, octobre peut rester un mois charnière… à condition d’être réactif.
Car des lots invendus à prix cassés existent bel et bien. Mais les quantités sont limitées et très localisées. Il ne s’agit donc pas d’une stratégie généralisable. Les clients doivent aussi s’assurer que le bois est bien sec (moins de 20 % d’humidité) pour éviter d’acheter en urgence un bois encore trop vert – inefficace et polluant à la combustion.
Conclusion : choisir la flexibilité et l’anticipation
La leçon que je retiens de cette enquête, c’est que le bon plan dépend largement du profil du consommateur — et de son niveau de préparation. Ceux qui anticipent au printemps s’assurent les meilleurs tarifs. Ceux qui guettent un coup d’opportunité en octobre peuvent s’en tirer à bon compte, mais au prix d’une certaine incertitude.
« Beaucoup de mes clients fidèles préfèrent commander dès mai pour être tranquilles. Mais il y a toujours les retardataires qui espèrent le bon moment. Parfois, ils tombent juste, parfois non. » — Patrick Reignier
Attendre octobre pour payer moins cher ? On ne peut pas parler de certitude. Mais on peut parler de pari calculé. Avec ou sans flamme, à chacun sa stratégie.
Attendre octobre semble judicieux, mais cela demande de la planification et de l’espace de stockage.
Je vais partager cet article avec mon groupe local sur Facebook. Discussions garanties! 🚀
Je suis un peu perplexe. Est-ce que les économies sont garanties ou dépendent-elles du fournisseur?
Si tout le monde attend octobre, les prix vont-ils vraiment baisser? Cela semble paradoxal.
Excellente analyse! Cela donne une bonne perspective sur quand acheter son bois.
Je doute que tous les fournisseurs jouent le jeu. Certains doivent garder leur prix élevés.
Merci pour ces informations. Cela montre qu’il y a toujours de nouvelles stratégies à considérer.
Ça vaut le coup d’essayer, non? Après tout, qui ne veut pas économiser de l’argent! 😉
Article bien écrit, mais je reste sceptique sur la réalité de ces économies promises.
Patrick Reignier semble connaître son affaire, mais je suis toujours méfiant avec les « bons plans » saisonniers.
Votre tableau des prix est très utile pour comparer les régions, merci pour l’info!
Ce conseil est un peu contre-intuitif, mais pourquoi pas si ça peut faire économiser quelques euros.
Je préfère payer un peu plus pour avoir la tranquillité d’esprit que d’attendre et risquer de ne rien trouver.
Est-ce que le bois vendu en octobre est stocké correctement pour éviter l’humidité?
Je vais suivre ce conseil et voir si je peux économiser sur ma facture de chauffage cet hiver.
Ça me semble un peu trop beau pour être vrai. 🤨
Quels risques si on attend trop et que tout le monde a la même idée? Risque de pénurie?
Je me demande si cette tactique de vente à prix réduit est vraiment éthique ou juste une façon de se débarrasser des invendus.
Article très informatif, mais acheter en octobre pourrait être difficile pour ceux qui n’ont pas un bon stockage.
Intéressant, mais je préfère acheter quand j’en ai besoin, même si ça coûte un peu plus cher.
Est-ce que les prix varient beaucoup d’une région à l’autre en octobre aussi?
Cela semble être un pari plutôt qu’un conseil solidement fondé.
Est-ce que quelqu’un a déjà testé cette astuce? Je suis curieux de savoir si ça marche vraiment.
Je vais essayer cette méthode cette année. Espérons que je trouverai une bonne affaire! ✌️
Quid de la qualité du bois proposée à prix réduit? N’est-ce pas souvent des restes moins performants?
Je n’ai jamais attendu octobre, mais ça semble être une stratégie risquée. Les stocks pourraient être limités.
Article très utile, merci! Cela va certainement aider beaucoup de gens à économiser. 👍
Il y a une faute dans l’article : « chauffage » est écrit avec deux « f ».
Et si le bois est humide en octobre à cause des pluies d’automne? Ça ne risque pas de compromettre la qualité?
Super info ! J’ai toujours acheté en décembre et c’était une erreur apparemment.
Je suis sceptique. Les fournisseurs ne vont-ils pas simplement augmenter les prix en octobre s’ils voient que beaucoup attendent pour acheter à ce moment-là?
Merci pour cet article ! Je vais partager ça avec mon père qui achète toujours son bois en juin. 😊
Qui peut attendre octobre quand il commence à faire froid en septembre ? Pas très pratique comme conseil !
C’est intéressant, mais j’ai toujours entendu dire qu’acheter en été était plus économique. 🤔
Est-ce que ce conseil s’applique aussi pour les granulés de bois ou uniquement pour le bois de chauffage traditionnel ?